Sam Raimi, le réalisateur de la première trilogie Spider-Man, donne son avis sur Spider-Man : No Way Home.
Travailleur de forme et narrateur de génie, Sam Raimi a signé son premier long-métrage en 1981, le film d'horreur Evil Dead. Succès immédiat, le cinéaste s'est ensuite essayé à différents genres comme, entre autres, la comédie horrifique avec Evil Dead 2, le western avec Mort ou vif, le thriller glacial avec Un plan simple et le film de super-héros avec Darkman.
Le metteur en scène étant passionné par les comics, il retentera l'expérience super-héroïque en 2002 avec son premier Spider-Man qui installera tous les codes du cinéma de super-héros qui seront poncés par le MCU. Et en attendant le grand retour du réalisateur, d'une part derrière la caméra - puisque le bonhomme n'a pas signé de long-métrage depuis 2013 - mais aussi à la direction d'un film de super-héros, Doctor Strange in the Multiverse of Madness.
ATTENTION, CE QUI SUIT CONTIENT DES SPOILERS SUR SPIDER-MAN : NO WAY HOME
"Je sens qu'on va encore me cracher dessus à Ecran Large"
C'est par ailleurs durant la promotion de ce dernier, auprès de Variety, que Sam Raimi a donné son avis sur le mastodonte du box-office Spider-Man : No Way Home :
"C'était très amusant. [...] J'adore No Way Home et la salle dans laquelle j'étais était en folie. C'était délicieux de voir Alfred reprendre son rôle, ainsi que Willem Dafoe. Juste de voir ces gars prolonger ce qu'ils avaient commencé. Et Tobey a été génial, comme toujours. Le meilleur mot que je peux utiliser c'est que c'était rafraichissant."
Sam Raimi partage donc le plaisir qu'il a eu de retrouver les acteurs qu'il avait dirigés dans la trilogie qu'il a menée de 2002 à 2007. En effet, on retrouve dans le film Jon Watts un Alfred Molina, qui rendosse les bras mécaniques de Docteur Octopus, un Willem Dafoe qui refile son masque de Bouffon Vert, un Thomas Haden Church qui se cache de nouveau sous les CGI (moche, cette fois) de l'Homme de sable et, bien sûr, un Tobey Maguire se revêtit de son costume de Spider-Man.
Joie de retrouver le Spider-Man de Maguire ou tristesse de le voir fatigué ?
Difficile de dire, vu le niveau d'artisanat du film, si ses créateurs aiment vraiment leurs personnages, mais force est de constater que pour peu que le spectateur les aime inconditionnellement, le long-métrage en devient subitement plus appréciable. On peut comprendre la tendresse du cinéaste de retrouver ces visages connus, de la même façon que la joie extatique du public est compréhensible. Néanmoins, le constat que le film ne cherche jamais à faire ressentir autre chose que cette nostalgie un peu facile est assez tragique.
Mais qui sait, peut-être que le retour de Sam Raimi derrière la caméra pourra nous procurer quelques autres émotions, et voire nous bousculer un petit peu. Notons cependant que les dernières nouvelles du film données par le cinéaste, dans le même entretien pour Variety, n'ont pas de quoi nous donner confiance... Doctor Strange in the Multiverse of Madness sortira dans les salles françaises le 4 mai prochain.
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