Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 23 février 2021 à 20h19
Toujours invaincu, Ciryl Gane (7-0 MMA, 4-0 UFC), 7e au classement des poids lourds de l'UFC, affronte samedi soir à Las Vegas le Surinamien Jairzinho Rozenstruik (n°4). Un combat qui pourrait faire rentrer "Bon Gamin" dans une autre dimension...
Ciryl, pourquoi êtes-vous arrivé à Las Vegas près de deux semaines avant votre combat ?Plutôt que de venir plus tard et de m'entraîner seul à Paris, je suis parti avec mon entraîneur Fernand Lopez, qui venait coacher Nassourdine Imavov (le poids moyen franco-daghestanais du MMA Factory, battu samedi dernier à la décision majoritaire par Phil Hawes, ndlr). Ça me permet aussi de mieux m'adapter au décalage horaire. Concernant Las Vegas, c'est la deuxième fois que je combats ici et je commence à avoir mes repères et mes habitudes. Après on n'a pas trop le droit de sortir de l'hôtel et le seul endroit où on peut aller tous les jours pour s'entraîner c'est l'UFC Institute, où ils sont vraiment à la pointe de la technologie du sport.Sentez-vous depuis votre arrivée aux Etats-Unis que votre statut a évolué ?Il y a un petit peu de hype. C'est un peu logique parce que je suis en main event et il y a donc beaucoup plus d'intérêt. Au niveau de classement, on commence petit à petit à se rapprocher du top, donc ce sont des choses qui vont avec.Comme de se voir pour la première fois sur l'affiche du combat...Je crois que c'est la chose qui me fait le plus plaisir (rires). C'est ce qui me donne le plus d'enthousiasme, genre : « Trop bien, il y a ma tête sur l'affiche ! » C'est cool parce que j'ai déjà signé plusieurs affiches avant des combats, mais ce n'était jamais avec ma tête dessus. En plus l'affiche est très jolie. Je vais essayer d'en récupérer plus...
A quoi vous attendez-vous face à Jairzinho Rozenstruik ?C'est un gars qui vient d'arriver dans le top 3 de l'UFC (il est depuis descendu à la 4e place, ndlr), un jeune combattant, un peu comme moi. Et c'est quelqu'un qui est frais comparé à Junior Dos Santos, qui a fait beaucoup de choses, mais pas récemment. Ça va être le plus gros test de ma carrière. Mais je me sens très bien, notamment physiquement. On a mis en place nos game plans, et fait des choses qui nous mettent en confiance. Je suis prêt.Outre l'objectif de devenir champion UFC des poids lourds, est-ce que vous visez aussi le titre officieux de combattant le plus sympa de l'UFC, qui appartient à Stephen "Wonderboy" Thompson ?Ah oui, très clairement ! (rires) Je pense que je suis comme ça, c'est mon personnage, et j'aimerais bien, c'est quelque chose qui me plairait. Mais il y a encore un détail, dont je parle toujours depuis que j'ai commencé : mon anglais. Pour que les gens comprennent plus quel personnage je suis, même si on peut déjà voir que je suis un gars cool. Mais je ne travaille pas assez dessus, je suis très mauvais élève. Et pourtant il le faudrait, parce que ça impacte directement ma carrière. Je vais vraiment m'y mettre après mon combat. Mais mon coach (Fernand Lopez, ndlr) me dit qu'à chaque combat je répète ça, et là je fais exprès de le dire devant lui... (rires)Est-ce qu'il en assez de jouer les traducteurs, que ce soit pour vous ou certains autres combattants du MMA Factory ?Non ! (rires) Mais il aimerait qu'on soit vraiment autonomes et qu'on puisse mieux exprimer le fond de notre pensée.On parlait de votre image aux Etats-Unis, qu'en est-il en France ?Je ressens, dans le regard des gens, que mon statut a changé. Je suis de plus en plus reconnu. Et puis je n'aime pas utiliser ce mot-là, mais je ressens qu'il y a un engouement, et aussi du respect.
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