Deuxième membre de la gamme GT de Realme à arriver en France, le GT Master Edition est un smartphone moins puissant que le modèle originel. Il en garde cependant quelques atouts, comme l’équipement photo et l’écran. Il est aussi beaucoup moins cher. Est-ce une bonne formule pour jouer ? Et pour tout le reste ? Réponse dans ce test complet.
Le gaming est-il réservé à au segment haut de gamme ? Cela dépend évidemment de votre définition du gaming. Est-ce que le gaming inclut tout type de jeu, mais le « casual gaming » symbolisé par Candy Crush Saga et Angry Birds ? Ou est-ce que cette pratique est exclusif aux jeux exigeants, autant pour le smartphone que l’utilisateur, tels que Genshin Impact, Fortnite, PUBG Mobile, Call of Duty Mobile ou encore Black Desert Mobile ?
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Dans l’esprit collectif, le gaming est davantage associé à la seconde définition, parce qu’il se rapproche de l’expérience offerte par les consoles et le PC. Adapter cette définition à la téléphonie nécessite donc une plate-forme technique puissante, notamment celles que vous retrouvez dans les smartphones haut de gamme. Exemple parfait : le Snapdragon 888 accompagné de 8 Go de RAM (ou plus). Les modèles spécialisés gaming, Legion Duel 2 et ROG Phone 5 par exemple, en sont équipés.
Vous le retrouvez généralement dans des smartphones vendus plus de 700 euros. Seul contre-exemple parfait : le Realme GT. Il est le seul smartphone vendu sous la barre des 600 euros avec un Snapdragon 888. Il est le seul vrai smartphone gaming abordable. Cependant, grâce aux nombreuses optimisations logicielles, il est possible d’obtenir une bonne expérience de jeu avec des chipsets moins ambitieux. Nous pensons par exemple au Dimensity 1200 du OnePlus Nord 2. De ce constat est né le Realme GT Master Edition, une version allégée du Realme GT. Est-ce une bonne formule pour le gaming ? Est-il pourvu d’autres atouts ? Réponses dans ce test complet.
Realme GT Master Edition | |
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Dimensions et poids | 159,2 x 73,5 x 8,0 (verre) 159,2 x 73,5 x 8,7 mm (cuir végétal)174 grammes (verre)180 grammes (cuir végétal) |
Ecran | 6,43"Super AMOLEDFHD+ (2400 x 1080 pixels)409 pixels par pouceRafraichissement 120HzEchantillonnage : 360 HzDCI-P3 |
Chipset | Qualcomm Snapdragon 778 (6nm) |
OS | Android 11 + Realme UI 2.0 |
RAM | 6/8 Go |
Stockage | 128/256 Go |
microSD | Non |
Capteur principal | 64 MP, f/1.8, 0,8 µm, PDAF8 MP, f/2.3, 119˚2 MP, f/2.4, macroVidéo 4K @ 30 ips |
Capteur selfie | 32 MP, f/2.5 |
Batterie | 4300 mAhCharge rapide filaire 65 watts |
5G | Oui |
Biométrie | Scanner d’empreinte optique sous l'écran |
Audio | Simple haut-parleurPort jack 3,5 mm |
Résistance à l'eau | Non |
Le Realme GT Master Edition se décline en deux versions. La première est vendue 349 euros. Elle est équipée de 6 Go de RAM et de 128 Go de stockage. La seconde est vendue 399 euros. Elle profite de 8 Go de RAM et de 256 Go de stockage.
Ce sont des prix qui positionnent le GT Master Edition face à la gamme Nord de OnePlus. Et plus précisément face au OnePlus Nord CE 5G (voire le OnePlus Nord 2). À configuration égale, le Realme GT Master Edition est plus abordable que le Galaxy A52s de Samsung, lequel est proposé à 449 euros avec 6 Go de RAM et 128 Go de stockage.
Le Realme GT Master Edition est accompagné de plusieurs accessoires dans la boîte. Une coque en polycarbonate souple qui reprend le design du smartphone. Un chargeur SuperDART dont la puissance peut monter jusqu’à 65 watts. Et un câble USB type-A vers USB type-C. Un emplacement est prévu dans la boîte pour une paire d’écouteurs.
Pour ce test, Realme nous a prêté la version grise du GT Master Edition. Son design est assez différent de celui du Realme GT classique. Il est même assez différent de tout ce que nous avons croisé jusqu’à présent. Même s’il reprend une ergonomie assez classique dans son ensemble, le Realme GT Master Edition est affublé d’une coque dont certaines parties sont plus épaisses que d’autres. Le designer Naoto Fukasawa, qui a dessiné cette coque, s’est inspiré des bagages. Et c’est vrai qu’elle se compare facilement à une petite valise rigide.
Chaque créneau est espacé de 18 mm et augmente de 0,3 mm l’épaisseur du produit. Notez qu'il existe également deux autres robes pour ce smartphone : blanc et bleu. Leur design est beaucoup plus classique, avec un dos plat en verre minéral. Les matériaux utilisés pour ce téléphone ne sont tous premium. Si la coque à l’arrière est en cuir ou en verre, le châssis, lui, est en polycarbonate (compte tenu de l’absence de séparation pour les antennes), finition brillante.
À l’arrière, vous retrouvez un module photo vertical avec trois optiques. Ce n’est pas du métal, mais du verre minéral qui définit les contours de ce bloc. Les éléments disponibles sur les tranches sont très classiques. Bouton de mise en marche à droite. Contrôle du volume et tiroir de SIM à gauche. Port USB type-C, haut-parleur, port jack 3,5 mm et microphone principal en bas. Port secondaire en haut.
À l’avant, vous retrouvez une grande dalle tactile avec un poinçon dans le coin supérieur gauche. Il y a un écouteur téléphonique entre le verre de protection de l’écran et la bordure en polycarbonate. Une protection est préinstallée sur le smartphone, comme toujours. Le lecteur d’empreinte y est intégré à l’arrière. Et il est plutôt efficace.
La prise en main de cette version grise du GT Master Edition peut paraitre étonnante. Mais les créneaux formés par la coque offrent une excellente préhension, notamment pour jouer. En outre, le cuir végétal garde moins les traces de doigts et il est moins glissant que du verre minéral ou du plastique brillant. Même s’il manque d’élégance, ce design est une très bonne surprise.
Parlons maintenant plus en détail de l’écran. Il s’agit d’une dalle très similaire à celle du Realme GT. Nous retrouvons la même taille d’écran de 6,43 pouces au format 20/9e. La définition est Full HD+, comme précédemment, soit une résolution de 409 pixels par pouce. C’est bien suffisant pour pratiquement tous les usages habituels avec un smartphone.
La nature du rétroéclairage est Super AMOLED, sans changement ici non plus. La promesse : des taux de contraste infinis et des noirs profonds. Et cela se confirme avec notre sonde. Realme annonce que le GT Master Edition est capable d’afficher 100 % des couleurs de l’échantillon DCI-P3. Comme toujours avec Realme, l’écran dispose de trois profils colorimétriques : vif (dédié au DCI-P3), doux (échantillon sRGB) et intense.
Le profil doux est le meilleur des trois, comme précédemment. Le Delta E moyen est de 2,7. Ce qui est plutôt bon (sans être excellent non plus). La température moyenne est de 6567°, ce qui est excellent. Le gamma moyen est à 2,3. Les couleurs les moins bien respectées sont des bleus. Le mode vif, paramétré par défaut, est moins respectueux. Delta E moyen à 3,8. Gamma moyen toujours à 2,3. Température moyenne à 7300°. Et quasiment la moitié des couleurs au-dessus d’un Delta E de 4.
La luminosité automatique maximale de la dalle annoncée par Realme est de 1000 nits. Nous avons naturellement relevé des chiffres moins élevés en mode manuelle. Entre 460 et 500 nits en fonction du mode d’affichage. Ce ne sont pas de mauvais chiffres, mais ils sont en dessous des meilleurs dans ce domaine, à prix équivalent.
Le GT Master Edition reprend le taux de rafraichissement de 120 Hz. Il y a trois réglages pour le rafraichissement : toujours à 60 Hz, toujours à 120 Hz et un mode dynamique qui change entre les deux taux en fonction de l’application. La fréquence d’échantillonnage est de 360 Hz, soit trois fois le rafraichissement. C’est assez élevé. Et c’est très bien.
Le GT Master Edition s’appuie sur Realme UI, bien évidemment. La version installée est numérotée 2.0. Elle ressemble beaucoup à ColorOS 11. Et elle est basée sur Android 11. Elle en reprend tous les avantages et rajoute certains éléments ergonomiques, ainsi qu’une brochette d’applications maison.
Contrairement à d’autres ROM chinoises, Realme UI (comme ColorOS) active par défaut le tiroir d’applications. Il est bien sûr possible de le désactiver dans les options. Comme ColorOS, Realme UI propose de nombreuses options pour personnaliser l’interface, les fonds d’écran et les informations affichées sur l’écran de verrouillage. Les options ne sont cependant pas encore aussi nombreuses que celles de ColorOS.
Une fonction intéressante concerne le fond d’écran de verrouillage. À l’image de Windows 10, par exemple, le système d’exploitation change régulièrement l’image de cet écran (si vous le souhaitez). Il est également possible de passer d’une image à une autre, sans déverrouiller le téléphone. Cette fonction n’est pas présente dans ColoroS. Voilà une bonne nouvelle.
Côté gaming, vous retrouvez l’Espace de Jeux qui permet d’optimiser les performances du smartphone et de bloquer certaines notifications. Quelques options supplémentaires ont été intégrées, notamment la possibilité de précharger dans la RAM les jeux auxquels vous jouez le plus souvent pour accélérer leur lancement, ou encore la possibilité de baisser la résolution de l’écran si un jeu n’est pas compatible Full HD, mais HD seulement. Ce sont de bonnes idées qui ne sont pas proposées chez ColorOS.
Les applications préinstallées sont relativement nombreuses : il y a les logiciels système, la brochette habituelle de Google Play, quelques applications de Realme et Oppo, ainsi que des partenaires commerciaux. Nous avons croisé Netflix, Facebook, LinkedIn, WPS Office et PUBG Mobile pour la caution gaming.
Passons aux performances. Le Realme GT Master Edition est pourvu d’un Snapdragon 778. C’est un SoC qui remplace le Snapdragon 765G et le Snapdragon 750. Et vous retrouvez dans le Motorola Edge 20, le Galaxy A52s ou encore les Honor 50 et 50 Pro. C’est un chipset très intéressant, car il offre, théoriquement de belles performances tout en étant assez économe en énergie. Nous pourrions le comparer à une version « Lite » du Snapdragon 888.
C’est la première fois que nous testons le Snapdragon 778 dans nos colonnes. Nous le comparerons donc aux performances du Dimensity 1200, testé avec le Nord 2, et aux performances du Snapdragon 765G (Motorola Edge, Vivo X51, Oppo Find X2 Lite, etc.).
Le SoC est accompagné ici de 8 Go de mémoire vive et de 256 Go de stockage. Notez que, par défaut, 3 Go de mémoire vive virtuelle (une portion de l’espace de stockage transformée en RAM) sont activés par défaut. Vous pouvez en assigner moins (2 Go) ou plus (5 Go, à condition d’avoir la place disponible). Vous pouvez aussi désactiver cette fonction.
La petite surprise sur le gâteau est l’apparition d’un mode « GT » (en plus du mode performance de l’espace jeux), qui s’active grâce à une touche présente dans la zone de paramétrage rapide. C’est un mode qui optimise les performances du chipset. Quand vous activez pour la première fois ce mode, le téléphone vous indique qu’il est non seulement énergivore, mais qu’il risque aussi de faire le mobile. Voilà qui est encourageant. Seulement, nous n’avons pas pu nous empêcher de l’essayer.
Observons de plus près les résultats obtenus par le Realme GT Master Edition et son Snapdragon 778. Sur AnTuTu, ils atteignent la barre des 520000 points. Nous sommes donc largement au-dessus du Snapdragon 750 (Vivo V21 par exemple) et du Snapdragon 765 (Vivo X51). C’est une première très bonne nouvelle. Notez que le smartphone frôle même les 540000 points si le mode GT est actif. La différence reste « négligeable », puisqu’elle est inférieure à 5%. Mais elle permet, dans certains cas, d’éviter quelques ralentissements.
Les benchmarks de 3D Mark nous confirment cette bonne tendance. Aucun test « Slingshot » n’est surpassé. Mais nous sommes ici aussi au-dessus des résultats des Snapdragon 7XX précédents. En revanche, nous constatons que nous sommes en dessous du Dimensity 1200 de MediaTek, que nous retrouvons par exemple dans le OnePlus Nord 2. Dommage.
Le stress test de WildLife nous apprend deux autres informations. D’abord, lorsque la plate-forme est sous pression, elle offre des performances identiques au début ou à la fin. Sa stabilité est exemplaire : plus de 99 %. Cela veut dire qu’il y a une différence inférieure à 1 % entre les performances du début et celles de la fin de la session. C’est une très bonne nouvelle, car, même si la fluidité n’est pas optimale, elle ne baissera pas.
Deuxième information, le processeur ne chauffe pas trop. La température n’est jamais passée au-dessus des 40°C. Et elle ne dépasse qu'assez peu les 35°C. Pas de risque de surchauffe donc ici, même si la session de gaming s’éternise. Cela veut dire aussi que la perte d’énergie en chaleur est modérée. C’est une bonne nouvelle pour l’autonomie.
Abordons justement l’autonomie. La batterie du Realme GT Master Edition est un modèle 4300 mAh. C’est dommage : cette capacité est 200 mAh plus faible que celle de la batterie du GT originel. C’est donc, à première vue, assez décevant. Cependant, la consommation (hors mode GT) moindre, le SD778 étant moins énergivore que le SD888. Théoriquement, le processeur compense donc en partie cette batterie un peu moins généreuse.
En vrai, quelle est l’autonomie du Realme GT Master Edition ? Comme toujours, il y a deux réponses à cette question. La première concerne les joueurs. Ceux qui souhaitent jouer à Genshin Impact par exemple. Selon la qualité des graphismes, l’autonomie du smartphone s’échelonne de 3 heures à 6 heures. 3 heures avec la meilleure qualité. 6 avec la qualité la moins bonne. Ces chiffres sont confirmés par les stress tests de 3DMark.
La deuxième réponse concerne ceux qui ne jouent pas (ou ceux qui ne jouent pas tous les jours). L’autonomie du Realme GT Master Edition avec un usage classique (téléphonie, messagerie, réseaux sociaux, Internet, jeux simples, streaming) est compris entre une journée et une journée et demie environ. C’est un résultat dans la moyenne du marché.
Une fois le smartphone déchargé, il est temps de le recharger. Le Realme GT Master Edition est, comme le Realme GT, compatible charge rapide « SuperDART », un cousin plus que germain du Super VOOC d’Oppo. La puissance maximale est de 65 watts. Et si vous avez déjà un smartphone Oppo compatible 65 watts, son chargeur sera compatible avec le GT Master Edition. C’est très pratique.
La charge est très rapide. Téléphone éteint et batterie vide, le GT Master Edition se recharge à 99 % en 35 minutes. C’est une très bonne performance. Dommage qu’il faille 10 minutes supplémentaires pour remplir le pour cent restant afin d’arriver à 100 %. Nous pensons qu’il s’agit ici d’une protection du système de charge pour éviter d’abimer la batterie. Rappelons que le Realme GT prenait moins de 40 minutes pour atteindre 100 % (avec une batterie plus généreuse).
Côté audio, nous avons deux remarques importantes à propos du GT Master Edition. La première est la présence d’un port mini jack 3,5 mm sur la tranche inférieure. C’est plutôt une bonne nouvelle, puisque, grâce à lui, vous pourrez utiliser votre casque pour profiter des belles musiques de jeu et des bandes-son des films et séries. Le port jack présent ici ne profite pas d’un traitement avancé, comme celui du ROG Phone 5.
Deuxième remarque, il n’y a qu’un seul haut-parleur dans ce smartphone. L’écouteur téléphonique ne se double pas d’un haut-parleur secondaire. C’est dommage, même si la configuration est souvent bancale, parce qu’asymétrique, elle offre plus de puissance et une meilleure immersion. Nous nous contentons donc ici d’un seul haut-parleur, placé qui plus est sur une tranche et souvent obstrué par un doigt. Nous espérons que ce point sera renforcé dans une prochaine génération.
Finissons enfin ce test avec la photographie. Présentons brièvement les capteurs présents ici. Brièvement, parce qu’il s’agit en très grande partie du même équipement photo que dans le Realme GT. Capteur principal 64 mégapixels avec objectif ouvrant à f/1.8 et autofocus à détection de phase (prise de vue en 16 mégapixels par défaut).
Capteur 8 mégapixels avec objectif ultra grand-angle (angle de vue 119°) ouvrant à f/2.2 sans autofocus. Capteur 2 mégapixels avec objectif macro ouvrant à f/2.4. Et capteur selfie 32 mégapixels avec objectif ouvrant à f/2.5. Ce dernier capteur, plus grand que celui du Realme GT Master Edition, est la seule nouveauté en photo.
Passons aux résultats. Globalement, les photos produites par le Realme GT Master Edition sont correctes, mais n’étonnent pas. Le capteur principal est bien sûr ici la carte maitresse : les clichés profitent de belles couleurs et de beaucoup de lumière (parfois même un peu trop). Le contraste pourrait être meilleur. De nuit, les résultats restent corrects, mais sans stabilisation, nous perdons en piqué et en précision. Le mode nuit apporte des détails dans les ombres, mais tend à baisser la température des couleurs, pour tirer vers le rouge, allant jusqu’à en dénaturer certaines.
Le capteur principal est en charge des portraits et du zoom numérique (jusqu’à un rapport de 30x). Dans le premier exercice, les résultats sont propres, de jour comme de nuit, avec de beaux arrière-plans floutés et un détourage précis. Le zoom numérique reste bon jusqu’au rapport 5x, puis perd considérablement en qualité. La faute en est principalement à l’absence de stabilisateur. De nuit, même le rapport 5x n’est plus assez qualitatif, malgré l’apport de lumière. Le bruit y est omniprésent. Il l’est également avec le rapport 2x, mais cela reste suffisamment contenu.
Le capteur grand-angle offre de bons résultats la journée. Les couleurs sont naturelles. Et la lumière est maitrisée. Attention cependant aux flous disgracieux qui apparaissent dans les coins, à cause des distorsions. Le capteur offrant une définition de 8 mégapixels, il est fortement déconseillé de zoomer, car vous serez rapidement envahi par du bruit. Notez aussi que ce capteur ne parvient pas à faire la mise au point sur un objet trop près. Quand le jour tombe, la qualité devient faible. Le mode nuit apporte beaucoup de détails dans les ombres, mais n’améliore pas le problème de bruit.
Le capteur macro est presque anecdotique. Avec une photo de 2 mégapixels seulement, inutile de vouloir imprimer la photo sur papier. Les couleurs sont dégradées. Les détails sont lissés. Sur l’écran de votre smartphone, cela semble correct. Mais une fois l’image affichée sur un écran d’ordinateur, c’est terrible.
Finissons avec le capteur selfie. C’est certainement la meilleure surprise du GT Master Edition. Il réalise de beaux autoportraits, de jour comme de nuit. Belles couleurs. Bon équilibre. Beau piqué. De nombreux détails. Attention ici au mode portrait où le lissage de la peau est activé par défaut (à 30 %). Si vous voulez gagner en naturel, n’hésitez pas à les désactiver. En outre, vous gagnez aussi en netteté.
Le Realme GT Master Edition est un smartphone agréable à regarder, à prendre en main et à utiliser. Il profite d’un bon écran, d’une charge rapide très efficace et d’une plate-forme technique qui offre un bon équilibre entre puissance et consommation d’énergie. Le Snapdragon 778 montre ici de belles qualités, servies par une interface fluide et simple à utiliser. Les quelques ajouts exclusifs à l’Espace Jeux de Realme UI sont une bonne surprise.
Il n’empêche que le Realme GT Master Edition, au-delà de sa belle coque, manque d’éléments pour non seulement s’affirmer en tant que smartphone gaming (contrairement au Realme GT qui en a les moyens), mais aussi pour se différencier d’une concurrence plus pointue sur son segment de prix. La photo, l’autonomie, l’audio sont dans la moyenne. Sans plus. Et c’est peut-être ce manque d’aspérité qui fait défaut à un smartphone qui est autant lisse à l’intérieur qu’il ne l’est pas à l’extérieur.
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