27 janvier 2022Tribune JuiveMémoire1
Vos mots, posés là, régulièrement, ces visages, photos jaunies, me bouleversent chaque fois. C’est notre Histoire. Merci de la dire.
Rejoignez le IRemember Wall de Yad Vashem pour marquer la Journée internationale de la Shoah (27 janvier) et commémorer le nom et l’histoire d’une victime.Le #IRemember Wall offre l’opportunité unique et significative de se souvenir d’une victime de la Shoah, de son nom, de son histoire et de son visage. Ce projet particulier vous permet de commémorer les identités et de perpétuer la mémoire des 6 millions de Juifs assassinés dans la Shoah, pour qu’ils ne soient jamais oubliés.En rejoignant le IRemember Wall, votre nom sera associé, au hasard, à celui d’une victime de la Shoah : ils apparaîtront côte à côte sur le IRemember Wall. Rejoignez-nous pour commémorer ensemble les victimes de la Shoah.
Thierry. We remember 6 millions de juifs exterminés dont 1,5 millions d’enfants dans les chambres à gaz des camps de la mort Que leurs âmes reposent en paix Sur la photo, ma famille Josiane (10 ans) , Yves (9 ans), Raymond Zerdoun (5 ans) et leurs parents Esther Chemla-Zerdoun (41 ans), Simon Zerdoun (51 ans) tous déportés par le convoi 68 le 10 février 1944 et morts à Auschwitz.Que leurs âmes reposent en paix, Zal Ni oubli, ni pardon#WeRemember#Shoah#yadvashem
Elisabeth. Le 27 Janvier 1945 est le jour de la libération du camp d’Auschwitz par l’Armée Rouge.Environ 8 000 survivants recouvrèrent la liberté, mais, hélas, ce fut trop tard pour notre grand-père, Victor Cohen-Hadria, à gauche sur cette photo des jours heureux, prise durant l’été 1934 à Carthage, où il sourit joyeusement à la vie, entouré de ses enfants et de son frère Élie. En ce jour de mémoire, je rappelle ici son nom et le souvenir de lui, Victor Cohen-Hadria, Français et juif, avocat au Barreau de Tunis et par deux fois Bâtonnier de ce même Barreau, déporté vers Auschwitz-Birkenau par le convoi numéro 67, parti le 3 Février 1944 de Drancy, où il avait été interné le 25 Janvier 1944 sous le matricule 12745.Ce convoi comprenait 1214 personnes, dont 184 enfants et 14 octogénaires. Comme 984 d’entre elles, dès son arrivée le 6 Février 1944, Victor fut sélectionné et immédiatement gazé. Ne jamais oublier …
Anastasio. January 27th, International Holocaust Remembrance Day, Mémorial de la Shoah de Paris, Alliance Highschool, Paris #WeRemember #auschwitzbirkenau #Shoah #HolocaustRemembranceDay
Nathalie #WeRemember
Paulette. Ginette Cherkasky «Surtout, fermez les yeux, ne regardez pas ! Birkenau, maintenant, c’est un décor. Comment imaginer la fumée, les cris, les bousculades, ces dizaines de milliers de gens transformés en esclaves, qui travaillent, qui courent et qui tombent de fatigue ? »À partir des années 2000, Ginette Kolinka s’investit dans la transmission de son vécu de déportée ; « pour éviter que cela recommence » comme elle le confie sans relâche. C’est d’ailleurs son occupation principale qui est devenue aujourd’hui la motivation incontournable de son existence.Malgré ses 94 ans, elle explique, entre rails et barbelés, plusieurs fois par an, à quoi ressemblait l’enfer instauré par les nazis. Elle ne fait d’ailleurs pas dans la dentelle. Elle reste fidèle à elle-même, authentique et « brute de décoffrage ». « Surtout, fermez les yeux, ne regardez pas ! Birkenau, maintenant, c’est un décor » commence Ginette.À la grande surprise de tous, l’âge ne semble pas atteindre cette rescapée qui capte l’attention de tous les élèves en parcourant les hectares d’herbe rase, espace aujourd’hui désincarné. Hier, c’était la boue permanente, les latrines immondes et les baraquements glacials. « La première fois que je me suis réveillée à Birkenau, j’ai vu des tas de chiffons au coin de la baraque dans laquelle je dormais. C’était les mortes de la nuit ». « Les femmes qui nous surveillaient nous frappaient à longueur de temps. Le but constant était de nous avilir et nous détruire. Nous étions ramenées à l’état de bêtes ! »
France Culture 30 juin 1945, Ginette Cherkasky arrive chez elle, dans l’appartement familial de la rue Jean Pierre Timbaud. Elle a 20 ans et pèse 26 kg. Totalement squelettique ! Décharnée. Le résultat de sa déportation. Elle rentre de Theresienstadt après Birkenau, Bergen-Belsen et Raghun. Son père, son frère et son neveu, juifs comme elle et déportés avec elle dans le même convoi 71, ne reviendront pas. Sa mère ne s’en remettra jamais et restera dans le mutisme jusqu’à sa mort. Au contraire, ses cinq sœurs ont tout compris et ne demandent rien à Ginette. De toute façon, comment raconter l’abject ?
Denis 27 janvier : journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité…La mort industrielle portée par la barbarie Nazie… Ni oubli, ni pardon….
Olivier77 ans que les camps d’AUSCHWITZ fut libéré.Que ce tragique anniversaire puisse nous donner le courage et la volonté de préserver nos enfants de ce funeste destin.
Nicole. Ni OUBLI NI PARDON pour le mari de ma tante La soeur de ma grand mère maternelle Étant arrête comme RÉSISTANT en 1940 par la police belge et tué dans les camps Mon grand père paternel en zone libre arrête par la police française et battu jusqu’à mort Mon grand père maternel était intelligent il était déjà en 1940 réfugié avec maman et toute la famille par des justes dans un petit village français La Romieu Mon papa a l’âge de 16 ans a rejoint l’Angleterre et est devenu parachutiste il a fait toute la guerre et le débarquement Ainsi que tous les jeunes hommes de ma familleJe suis fière de ce que ma famille a fait pendant la guerre.
Yves. 27 janvier 2022Journée internationale la ShoahPlaque sur l’immeuble du 14 rue des Rosiers Paris 4Ma grand mère paternelle Le manque de grand parents et la jalousie envers mes petits copains qui me disaient : ” je vais voir mes grand parents et ça me fais chier ” et à qui je répondais : ” moi ce qui me fait chier c’est de ne pas en avoir car ils étaient juifs ” ont sûrement fait de moi un militant pour Israël, le Peuple Juif et le respect des êtres humains et de la nature
27 JANVIER – JOURNÉE DE LA DÉPORTATIONUNE IMMENSE JUSTE DES NATIONS – ADELAÏDE HAUTVAL (1906-1988) Adélaïde Hautval (surnommée Heidi) est un médecin français, déportée dans les camps de concentration nazis.Elle est née le 1er janvier 1906 au Hohwald, dans le Bas-Rhin. Fille d’un pasteur, elle est médecin psychiatre.Depuis l’invasion allemande en 1940 la France est séparée en une zone occupée au nord et zone « libre » au sud. En 1941 elle demande un poste et obtient un emploi d’interne à l’hôpital psychiatrique de Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées. Début février 42, elle apprend que sa mère est décédée à Guebwiller. Elle se rend à Belfort ouvrit sa sœur, et au retour elle décide de faire un détour en passant par Paris pour se rendre à Limoges ou vit une bonne amie qu’elle a connue chez les Eclaireurs en Alsace et elle passe donc par Paris. Elle met sa valise, qui pèse 18 kg, aux bagages accompagnés.Mais quand elle arrive à Limoges, la valise n’a pas suivi. Cette valise perdue va marquer un tournant dans la vie d’Adélaïde Hautval. Elle pense que la valise a été bloquée à Vierzon où elle retourne le 28 mai. Et là, le hasard ce qu’elle se retrouve en tête-à-tête avec deux Allemands qui revenaient une tournée d’inspection dans les camps de la zone sud.Elle les entend parler et dire pis que pendre de la France. Elle qui est d’une famille ultra patriote, et qu’il l’est également, et très antinazie, ne peut pas ne pas répliquer, ce qu’elle fait en allemand qu’elle parle couramment. Cela lui vaut d’être arrêté pour défaut d’Ausweiss, d’autant plus qu’elle aurait dû retourner à Lannemezan le soir même. Elle est ainsi incarcérée à Bourges où elle est condamnée à rester jusqu’au 5 juillet.Et c’est là que les choses s’aggravent. Dans sa cellule arrive une femme juive porteuse de l’Étoile jaune, ce qu’elle ne connaissait pas puisque le décret venait d’être institué le 7 juin. Quand elle comprend ce que cela signifie Adélaïde Hautval est scandalisée, et comme elle peut, elle se fabrique une étoile en papier. Quand le lendemain, des membres de la Gestapo viennent chercher cette femme pour la transférer dans un camp pour juifs, Adélaïde Hautval, qui porte son étoile, interpelle les Allemands pour leur dire que c’est inadmissible.Le chef de la Gestapo intervient alors il lui dit : « Puisque vous aimez tant les juifs, vous partagerez leur sort. » Ainsi au lieu d’être libérée le 5 juillet, elle est transférée le 15 juillet au camp de Pithiviers après qu’on lui ait cousu une véritable Étoile juive ainsi qu’un bandeau en tissu marqué « amie des juifs ». C’est ainsi qu’elle se retrouve à Auschwitz..Au camp principal d’Auschwitz se trouve le bloc 10 destiné aux expériences médicales. Contactée pour être l’assistante du docteur Wirths, elle refuse de travailler avec le docteur Clauberg, qui expérimente des méthodes de stérilisation car, explique-t-elle, c’est contraire à ses convictions. Le Docteur Wirths lui dit : – Ne voyez-vous pas que ces gens (les Juifs) sont différents de vous ? – Dans ce camp, répond-elle, bien des gens sont différents de moi, par exemple, vous.Elle est sur la liste pour les chambres à gaz ; elle est sauvée par une codétenue. Allemande. Affectée au Revier, le Commandant SS du camp lui reproche de ménager les déportées. Elle lui assène : – Monsieur le Commandant, vous pouvez faire de moi ce que vous voulez, mais une chose est certaine et vous le savez, de nous deux le vainqueur ce n’est pas vous.Elle est transférée à Ravensbrück mi 1944, et libérée avec le camp en avril 1945.En 1946, elle écrit le manuscrit de « Médecine et crimes contre l’humanité », qui sera édité en 1991.Le 18 mai 1965, elle reçoit la médaille des Justes des nations.Atteinte de la maladie de Parkinson, elle met fin à ses jours le 12 octobre 1988.Une de ses maximes : « Pense et agis selon les eaux claires de ton être. »Sur les photos : Adelaïde Hautval au mémorial de Yad Vashem avec des lycéens israéliens et des cadets de la marine israélienne. Le bandeau cousu sur elle par les allemands et son livre.
Edith.. “Afin que nul n’oublie jamais” Merci au rav Schlomoh Brodowicz pour ce partage de lecture de ce témoignage si poignant.“Malgré l’incompréhensible, il a fallu se résigner à continuer à vivre, sans aucun doute à moins de devenir fou. …Quand on a connu la déportation, on apprend à relativiser les choses, rééquilibrer les valeurs et reconnaître l’essentiel.
Yves. « Il faut continuer à parler, non pas tant du camp, de ce que nous avons vécu, mais de ce qui fait la spécificité de la Shoah : je veux parler de l’extermination systématique, scientifique, de tous ceux qui dès l’arrivée au camp devaient disparaître, parce qu’ils étaient trop jeunes, trop âgés, parce qu’il n’y avait plus de place pour eux, ou tout simplement parce que l’idéologie nazie avait décidé que tous les juifs devaient être éliminés. Oui, il faut que cela soit su. Il y a encore tant de gens qui ne savent pas. Et il est si difficile de concevoir que cela ait pu se passer en plein XXe siècle, dans un pays si fier de sa culture. » SIMONE VEIL
Frédéric Joseph. Aujourd’hui commémoration de la libération du camp d’Auschwitz1 million sont entrés 7000 en sont sortis vivants enfin si l’on peut dire Et d’ailleurs Que dire qui n’ait été dit ? Penser à eux leur mémoire les douleurs des familles qui leur ont survécu ! Et se dire qu’il y avait Des gardiens des hommes et des femmes qui sont restés là pendant des semaines et pendant des mois des années sans doute à les enfermer les persécuter les voir dépérir et mourir ! A tuer des femmes des hommes des enfants des vieillards les mettre nus et les gazer . Juste leur haine et leur inhumanité ! Une telle absence absolue de conscience donne le vertige et la nausée ! Quoi jamais un jour pour se dire : mais qu’est ce que je fais ? Car c’est aussi cela qui doit nous interroger au plus profond !Se questo è un uomo !Que ce deuil de l’humain et de l’humanité toute entière reste à jamais dans la mémoire.
Esther. A grandi dans une famille où l’ombre des morts était omniprésente. Où les survivants survivaient. Où leurs enfants oscillaient entre devenir psy, se battre contre la depresion ou developper un incroyable sens de l’humour noir comme un pied de nez à la mort.Dans sa famille, il manquait des branches, beaucoup de branches, arrachées à l’aube de leur vie pour être brulées vives. Dans sa famille ,les passeports n’etaient jamais périmés et les valises toujours prêtes. Dans sa famille, on lisait le kaddich mais il n’y avait aucune tombe pour se recueillir…
Charles. 27 janvier, jour du souvenir de l’holocauste : le père de ma mère (aucune photographie de mes trois autres grands-parents également assassinés en Pologne )
Stéphanie . Journée Européenne de la Mémoire des victimes de la Shoah .Je me souviens et je rappelle le nom de Kielman Wagmann déporté par le convoi numéro 26 de Drancy et assassiné à Auschwitz. L’arrière grand-père de mes fils.Ceux qui veulent rappeler le nom d’un déporté ou d’un proche peuvent évidemment le faire sous mon post.
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