Dégradations, dépôts sauvages d’ordures, cambriolages… Les faits divers de petite et moyenne délinquance engendrent bien souvent la mise en place de solutions de vidéosurveillance et ce, tout particulièrement lorsqu’ils sont récurrents et concernent des biens privés.

La plupart du temps, ces dispositifs sont implantés à la demande de la population ou des acteurs locaux, mais à Argelliers, c’est l’équipe municipale qui en est à l’initiative.

Parité parfaite entre les partisans et les réfractaires

"Nous avons souhaité interroger les habitants de la commune, en organisant un référendum, sur la nécessité ou non de mettre en place des caméras à divers endroits du village. Nous avions par ailleurs besoin de savoir si ces dispositifs suscitaient des réticences ou des oppositions locales", explique Bernard Tremoulet, premier adjoint au maire, en charge du projet.

Après analyse des résultats, "nous comptabilisons 37 voix favorables à ce projet et 37 voix contre, soit une parfaite égalité, ce qui ne nous permet pas de valider la généralisation de ces équipements", souligne Thierry Aillaud, adjoint en charge de la communication au sein de la commune.

Parmi les réfractaires, une majorité des habitants d’Argelliers estime que la délinquance est minime au sein du village. Qui plus est, le système est coûteux or la commune est déjà adhérente au dispositif "Voisins vigilants".

Les partisans des caméras considèrent, quant à eux, que ces dispositifs sont nécessaires pour assurer la sécurité des enfants notamment aux alentours des aires sportives. D’autres précisent que les caméras permettraient de lutter contre les cambriolages.

Suite à ce sondage, l’équipe municipale a souhaité réétudier le projet, en localisant ces dispositifs sur quelques points sensibles (tennis, parking…) "L’objectif étant, avant tout, de maintenir la tranquillité des habitants et de la commune, mais également de rassurer la population locale et d’assurer sa sécurité", assure le maire.

Affaire à suivre…

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