En Août 2021, le réalisateur Thierry Mauvignier réalisait sa dernière œuvre intitulée « La légende des seigneurs assassins ». Dylan Besseau l’a suivi tout le long de son tournage pour y réaliser un documentaire.

La légende des seigneurs assassins

Voici le titre qu’a donné Thierry Mauvignier à son dernier court-métrage inspiré d’une légende Poitevine qu’il a ré-écrit avec son frère : Laurent Mauvignier, écrivain plusieurs fois primés pour ses œuvres et qui a vu son livre « Des Hommes » récemment adapté au cinéma en juin 2021, par le réalisateur Lucas Belvaux avec en tête d’affiche Gérard Depardieu, Jean-Pierre Darroussin et Catherine Frot, Thierry Mauvignier à voulu raconter à travers son œuvre tout les vices que l’Homme moderne pouvait avoir en lui. Pour mener à bien son projet, il s’entoure d’acteurs renommés de sa région tels que Frans Boyer, Yannick Jaulin mais également de Joël Pyrène, Franck Beckmann et Michel Cordeboeuf.

De Strip-Tease à La légende de Thierry Mauvignier

Tout commence en Avril 2021, lorsque le réalisateur Dylan Besseau organise unesoirée chez lui, avec le réalisateur Guillaume Gevart et Salomé Mauvignier la fille de Thierry. Ils discutent autour de quelques bières, puis Salomé évoque l’idée de tourner un making-of sur le projet de son père. « C’était une période où je regardais beaucoup d’émission comme Strip-Tease sur YouTube, quand ils m’ont parlé du projet j’étais un peu ivre, je me suis laissé une semaine pour y réfléchir comme d’habitude, voir si c’était impulsif ou une bonne idée » nous raconte Dylan. C’est alors qu’il contacte Thierry pour lui faire part de son projet, celui-ci semble intéressé et accepte de faire venir Dylan Besseau et son équipe technique sur le tournage.

« Thierry est quelqu’un de formidable »

« Je me suis inspiré du côté réel que l’on retrouve dans les émissions Strip-Tease et également mettre en avant le côté humaniste et désacraliser le milieu du cinéma, un peu comme l’avait fait le réalisateur Philippe Leynaud dans son documentaire Making Mocky » nous dit timidement le jeune réalisateur, il enchaîne « Thierry est quelqu’un de formidable, on a passé une journée ensemble dans la forêt de Moulière avant son tournage, je l’ai trouvé très calme, il inspire une sympathie que j’apprécie beaucoup et en plus d’être humble c’est quelqu’un de très organisé ! » Il explique également que ses acteurs présents faisaient preuve d’une grande humanité et étaient très chaleureux, on retrouvait un Yannick Jaulin enjoué et très drôle hors tournage.

Le réalisateur Dylan Besseau sur les pas de Thierry Mauvignier.

« Dylan Besseau est quelqu’un qui a toujours pleins d’idées et qui sait où il veutaller »

Pour réaliser ce projet il a fallu à Dylan, s’équiper de trois caméras et de son acolyte de toujours, le directeur de la photographie Antoine Godet, un jeune vendéen de 26 ans. « Ce sont des gens avec qui j’ai l’habitude de travailler, on a commencé tous ensemble, Dylan est quelqu’un qui a toujours pleins d’idées et qui sait où il veut aller, on part d’une simple idée de making-of pour finir sur un long-métrage de 70 minutes. Il a beaucoup contribué à nos carrières avec Guillaume, je lui dois beaucoup, même si je sais qu’il n’attend rien de nous en retour et qu’il fait ça par plaisir de partager aux autres. Si nos chemins devaient se séparer à l’avenir, c’est sûr que je ne l’oublierai pas. » se confie Antoine Godet pour rebondir « Son documentaire c’est un reflet de ce qu’il voit, il arrive à faire ressortir des qualités chez les gens que eux- même n’avaient jamais remarqué, disons qu’il voit le verre à moitié plein ».

« Une ancienne amie m’envoie un sms pour me dire de regarder le filmMademoiselle de Park-Chan Wook »

En effet, après avoir obtenu son baccalauréat général ES au Lycée de Bretagne, Dylan Besseau entame un cursus en fac de droit pour devenir avocat. « Je m’ennuyais beaucoup pendant les cours, j’avais du mal à m’accrocher sur ce que les professeurs disaient, puis un samedi matin quand j’étais chez moi, une ancienne amie m’envoie un sms pour me dire de regarder le film Mademoiselle de Park-Chan Wook » nous raconte le jeune homme de 24 ans. Déjà friand de cinéma depuis son tout jeune âge, ce film a été pour lui une révélation. « Que ce soit la photographie, la musique, l’histoire, j’ai totalement été transporté et encore aujourd’hui je me demande encore comment un simple être humain avec deux bras et deux jambes, puisse réaliser ce genre de chef-d’oeuvre ». s’exclame Dylan.

De la fac de droit à Artwooks Media

Dylan entame alors un cursus en école audiovisuel à Nantes, il suit une formation de deux ans en montage vidéo et en réalisation vidéo, il y rencontre Antoine Godet et Guillaume Gevart, avec qui il fonde en 2019, l’agence audiovisuelle nantaise Artwooks Media qui compte aujourd’hui 6 membres. Le nom est un hommage à l’art et à Park Chan-Wook, mais également une variante du mot anglais Artworks. Ils commencent à proposer leurs services par du montage vidéo puis au fil du temps s’orientent vers la réalisation, d’abord du clip puis ensuite du court-métrage pour enfin arriver aux long-métrages.

« il me reste encore beaucoup de chemin à faire »

« On commence d’abord par du documentaire car c’est moins coûteux que de lafiction et ça permet de nous faire la main, mon objectif c’est vraiment de faire des Festivals, pour l’instant mon niveau est très très très loin de ce qu’ils attendent. Disons qu’il me reste encore beaucoup de chemin à faire » Nous dit humblement le jeune réalisateur qui s’estime être derrière la ligne de départ tandis que les autres ont déjà trois tours d’avances. Pour arriver à ce but, le réalisateur a pour ambition de s’entourer de professionnels dans le domaine « c’est beaucoup d’investissement au début, car il faut faire le site, le design du site, prospecter les gens, même l’affiche de mon documentaire j’ai dû la faire tout seul car le budget était limité et je ne pouvais pas m’offrir les services d’un(e) graphiste, mais pour les prochains projets je compte agrandir l’équipe, on va investir dans une caméra Alexa mais garder nos DSLR pour les documentaires » nous dit-il, tout en gardant en tête que ce n’est pas le matérielqui fait l’artiste.

Quelle suite pour ce réalisateur nantais ?

Dylan Besseau prépare plusieurs projets dont un documentaire sur la jeunesseparisienne avec l’actrice Léa Lee, il raconte « c’était l’une des premières actricesprofessionnelles à nous faire confiance. Elle aurait très bien pu nous snober, ce qu’elle n’a pas fait et je la remercie encore aujourd’hui, refaire un projet avec elle c’est pour lui exprimer notre gratitude ». Ce documentaire aura pour but d’être distribué à Arte.Il prépare également un autre documentaire avec un YouTubeur dont on taira lenom pour garder la surprise… « Je suis jeune, en bonne santé, il me reste encore beaucoup de choses à faire, et n’oubliez pas, si vous avez un rêve en tête, consacrer votre vie entière à le réaliser et n’écoutez pas ceux qui veulent vous décourager car vous êtes les seuls maîtres de vos destins » conclut-il.

Article rédigé par Hervé T.

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