Quelques jours seulement après que Veolia a finalement conclu un accord pour racheter son grand rival Suez, Antoine Frérot se sent suffisamment détendu pour se décrire en termes machiavéliques.
“Machiavel disait que celui qui veut la fin, accepte les moyens. Je suis rationnel comme Machiavel”, a déclaré le patron de Veolia au ‘Financial Times’.
Mais, commentaires ironiques mis à part, Frérot rejette l’idée – à la fois autour de Suez et plus largement à Paris – selon laquelle il aurait été trop agressif dans la lutte pour s’emparer du concurrent de son entreprise dans le domaine de l’eau et des déchets.
“Machiavel disait que celui qui veut la fin, accepte les moyens. Je suis rationnel comme Machiavel”
“Il n’y a pas de question de moralité dans ce qui s’est passé. Il y avait juste deux objectifs incompatibles”, a-t-il déclaré. “Face à la duplicité…je suis direct. Je riposte avec ce que j’appelle de la fermeté, pas de la violence.”
La bataille s’est terminée de manière très parisienne : dans l’hôtel de luxe Bristol, après qu’un chef trois étoiles ait assuré le service en chambre.
Antoine Frérot reconfigure Veolia
De l’autre côté de la table de Frérot se trouve Philippe Varin, président de Suez et serviteur de l’État vétéran et chevronné. À leurs côtés, un membre du conseil d’administration de chaque partie, un observateur désigné par le tribunal et Gérard Mestrallet, l’ancien patron de Suez appelé à la médiation.
L’État français, qui a déjà tenté sans succès de mettre fin à la lutte, n’était pas présent. Selon des personnes au fait de la situation, M. Frérot a insisté pour que le directeur général de Suez, Bertrand Camus, ne soit [...]
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