Grâce à une campagne de teasing minutieusement orchestrée, les clients potentiels de la nouvelle montre connectée Alpiner X étaient déjà au courant de son existence la semaine du SIHH par le biais d’une série de publicités ciblées sur Facebook. Je l’ai mentionné dans mon interview de Peter Stas il y a quelques semaines et on m’a rapidement offert la possibilité d’être le premier journaliste à tester cette nouvelle montre.
En tant que pre-millennial, il y a pour moi quelque chose de rassurant dans l’Alpiner X. Quiconque a grandi dans les années 1970 et 1980 ne trouvera pas son affichage « ana-digi » étrange et le fonctionnement par la couronne et les boutons poussoirs lui semblera instantanément intuitif. L’écran tactile haute résolution et le chargement quotidien paraîtront sans doute plus familiers aux plus jeunes amateurs de montres, mais cela va à l’encontre d’au moins deux des objectifs de cette nouvelle montre intelligente. Tout d’abord, elle est faite pour les gens ayant des activités en plein air, le genre qui n’a pas accès à des points de recharge au sommet d’un glacier à 3'000 mètres d’altitude par exemple. Ensuite, elle a une fonction d’alarme de cycle de sommeil qui n’est réellement utile que si l’on porte la montre lorsque l’on dort, une période que la plupart des autres utilisateurs de montres connectées mettent à profit pour les recharger.
J’aime le fait qu’Alpina ait choisi une direction pour cette montre et s’y soit tenu. Plutôt que d’essayer de contenter tout le monde, l’Alpiner X est résolument tournée vers le plein air et possède les fonctions adéquates pour cet environnement. Pas de notifications agaçantes ni de cadrans personnalisables, juste des informations utiles comme l’orientation, l’altitude, la température, l’indice UV et la pression barométrique (et par conséquent la possibilité de prévoir la météo). Tout cela fonctionne sans que la montre ait besoin d’être synchronisée avec votre téléphone. Cela dit, si vous avez votre téléphone avec vous, vous pouvez synchroniser votre activité avec le signal GPS de votre téléphone. La montre vous permet de choisir entre différents modes (« marche GPS », « course GPS » et « nordique », qui couvre des activités comme le ski de fond). Vous pouvez aussi organiser l’ordre dans lequel ces fonctions sont affichées selon vos préférences.
Mon trajet en voiture quotidien jusqu’à la gare la plus proche était une occasion parfaite pour tester la lecture des altitudes puisque ce court trajet d’à peine cinq minutes couvre une dénivellation de 250 mètres, ce que l’Alpiner X a fidèlement reproduit grâce à un graphique à la courbe en forme de falaise dans l’application associée. Mais l’Alpiner X réclame un test plus complet, donc je l’ai emportée avec moi lors d’une balade durant le week-end jusqu’à une agglomération isolée du nom de Solalex, au pied ouest du massif suisse des Diablerets. En été c’est un paradis pour les promeneurs, mais en hiver le lieu n’est accessible qu’à pied (ou en motoneige) et donc un domaine réservé aux randonneurs à raquettes ou aux skieurs de fond. Grâce à l’Alpiner X, j’ai pu enregistrer une marche de 9 kilomètres avec une dénivellation de plusieurs centaines de mètres (même si cela semblait davantage dans la neige, étant donné que l’altitude de départ était déjà à 1'200 mètres).
Alpiner X outdoor Smart Watch © Alpina
Pour enregistrer vos phases de sommeil, vous pouvez porter la montre ou la laisser sous votre oreiller. Voilà encore une touche de nostalgie que j’ai appréciée : les signaux sonores un peu vieux jeu qui vous réveillent au moment idéal de votre cycle de sommeil en fonction du créneau que vous établissez dans l’application avant l’heure de réveil requise. Une tonalité similaire, plus discrète, retentit occasionnellement pour vous rappeler que vous avez été inactif trop longtemps, quelque chose qui arrive avec une régularité alarmante lorsque je suis en train d’écrire à mon bureau.
A mes yeux ce qu’il y a de mieux dans l’Alpiner X, et de loin, c’est que c’est une montre. Je veux dire par là que ce n’est pas un écran. Elle est toujours branchée et un simple regard sur le cadran vous donne l’heure, sans délai. Les accents orange sur le cadran et sur le bracelet du modèle que j’ai testé le définissent indéniablement comme une montre de sport mais le rendent aussi facilement lisible. L’affichage digital est compact et discret, mais contient toute l’information nécessaire. Et le détail subtil qui me fait immanquablement sourire c’est lorsque les aiguilles des heures et des minutes s’éclipsent élégamment de l’affichage digital dès que vous activez une des fonctions afin que vous puissiez la voir clairement.
Bien que la montre ait été présentée à Baselworld, son véritable lancement est basé sur une campagne Kickstarter. Contrairement à d’autres campagnes de ce genre, qui servent généralement à obtenir à l’avance les fonds nécessaires au financement d’une nouvelle montre, Alpina utilise davantage Kickstarter comme un exercice de marketing puisque la société est loin d’être une start-up. Comme l’explique Peter Sas dans l’interview citée plus haut, le commerce électronique prend une importance stratégique pour la marque et les données recueillies grâce à ce genre de campagne seront sans doute bien utiles.
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